J'ai bien quelques idées, mais je ne pense pas qu'elles soient proches de la vérité. Enfin, je vous les livre néanmoins :
1. Un plantoir bernois.
Les Suisses sont lents, dit-on. Mais alors les Bernois... Le jardinier helvétique posait le plantoir bien verticalement au-dessus du sol qu'il venait de griffer bien plan comme le lac de Genève un jour sans vent. Puis, manoeuvrant la tige filetée, il forait, avec une précision d'horloger...vaudois, un trou correspondant exactement à la profondeur recommandée sur le sachet de la graine à planter. Un tour de vis correspondant à 2,23 mm de pénétration dans le sol, il atteignait la profondeur requise : 1, 115 cm pour une graine de radis en effectuant 5 tours de manivelle. En général, quand il avait fini de planter la dernière graine, il avait le plaisir de voir germer la première qu'il avait semée 18 jours auparavant ( d'où l'appellation : radis de 18 jours. Chacun sait cependant que 24 heures suisses s'écoulent infiniment plus lentement qu'une journée parisienne)
2. Un vibro-masseur écologique.
Fonctionnant sans pile ni branchement électrique ( c'est la dame qui l'était, électrisée), ce vibro-masseur de nos aïeulles était surtout en usage dans les milieux bourgeois sous le vocable " Une vis pour vos vices" ( cf. dictionnaire Von Wartburg : " l'étymologie : un plaisir solitaire" ). D'après ma grand-mère paternelle, elle parvenait à l'orgasme après l'avoir vissé/dévissé complètement à 3 ou 4 reprises. La fabrication des filets se faisaient au peigne de fileteur. La lubrification des filets lubriques était indispensable afin que les 2 pièces constitutives fonctionnent harmonieusement..
Maintenant, je ne prétends pas avoir cerné la vérité. Il se peut que l'objet ait eu d'autres fonctions : vibro-masseur de jardinier bernois par exemple.
Cordialement,
Pierre